« Mes jambes » elle m'a demandé hier, « tu les
« Mes
jambes » elle m'a demandé hier, « tu les aimes mes
jambes ? »… et moi : « Oui. » « Et mes seins ? Tu les
aimes mes seins ? » … moi encore = «Oui beaucoup. »
C’est là qu’elle a pris
d’à côté d’elle un petit harmonica et s’est mise à jouer… Lalala… J'ai sorti mon
cigarillo, et ça continua. Elle se regardait son reflet dans une flaque
d’eau qu’éclairaient des bougies, s’arrêtait de jouer pour questionner :
« Et mes fesses ? » lalalala, « tu les aimes mes
fesses ? Je te méprise mais mes fesses… Elles sont pas trop, trop grosses
dis moi ? » Bon.
Elle s’allonge, le ventre à plat. Les
fesses un peu relevées. Moi mâle je regarde, elle sent. Ça l’excite aussi que j'hésite à la toucher. Ça l’excite ; elle joue comme ça: ramène ses seins
près des côtes de lui (moi) qui l’approche. Je touche pas, mais j'y pense. Elle sent.
Tous les deux ça nous excite. Elle pense qu’il pense… elle se dit "il fera pas"… ça la fait
mouiller rien que de ça. Il fera rien. Quoi… elle sourit. Se retourne, s’étend.
Elle dort. Comme si. Elle met son doigt un peu sur elle. De la main gauche elle
caresse son nombril. Elle sourit. Elle bouge. Il aime bien. Dans sa poitrine
elle respire ; on l’entend. Elle est belle. Elle a compris ça fait
longtemps. Elle apprend. Faire bander, elle a compris comment depuis qu’elle
sait qu’elle est jolie. Ça l’ennuie maintenant.