Tout changea d'axe et sa vision donna. Les
Tout changea d'axe et sa vision donna. Les dégradations s'inversèrent, il eut faim, mangea les mangues qu'il pressa dans son cortex et désira. La vie d'avant "m'aime après tout" il pensa. Il relut L'amour au temps du choléra. "Toute la vie, dit-il" il murmura en achevant. Une confiance éternelle soulagea son thorax. Il se rappela de la "honte éternelle" avec laquelle K. mourut dans le Procès de Kafka. Comme un chien. Comme si une honte éternelle devait lui survivre. "Un livre doit être la hache qui brûle la terre gelée en nous. Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme la mort de quelqu'un que nous aimerions plus que nous-mêmes." Il avait réussi. La littérature donnait un souffle infini puisé dans les âges où son âme baignait. Il repensa aux femmes aimées. Il était seul, heureux et serein de savoir qu'elles n'en faisaient qu'une et qui n'existât pas. Il s'est levé. Il trouverait. Ce soir-là et plus tard, dans la nuit travaillant.